Outil d’aide diagnostique en dermatologie

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VIROSES

Varicelle-Zona

Varicelle-Zona Infection à VZV ( virus de la varicelle et du zona) : groupe des Herpesviridae Varicelle (primo-infection); bénigne chez l’enfant mais risque de complications Zona : ganglioradiculite postérieure aiguë dû à la à la réacti-vation du VZV. Épidémie : fin hiver, début printemps La primo-infection : la varicelle — > une éruption vésiculeuse diffuse fébrile Germes incriminés : Virus Varicelle-Zona, virus appartenant au groupe des Herpesviridae Transmission : strictement interhumaine Contamination respiratoire +++ Contact direct avec les vésicules Passage transplacentaire Dissémination hématogène Diagnostic clinique : Varicelle Zona Terrain Enfant et jeune adulte Adulte , 50 ans . Rare : jeune enfant Facteurs de risque : Âge : nourrisson < 1 an, adulte, femme enceinte ; Épidémie familiale ; Poussée d’eczéma préexistante, corticothérapie ; Immunodéprimé. Hémopathies malignes ; cancers ; Déficits immunitaires : VIH ; Traitements immunosuppresseurs ; Corticothérapie au long cours ; Topographie : Tout le corps : diffuse ; Au tronc et muqueuses, puis généralisation aux membres ; Mains et pieds épargnés ; Localisée ; N’importe quel territoire sensitif cutanéo-muqueux (dermatome). Distribution radiculaire (métamérique : D5 à D12) Unilatérale, en hémiceinture ± étendue dans les formes graves Lèsion élementaire Lésions d’âge différentes : EXANTHÈME caractéristique Petites macules érythémateuses de (2-4 mm) ; Vésicules remplies de liquide clair puis Trouble en « goutte de rosée » ; Vésicule s’ombilique ; Asséchement/encroûtement (J10) ; Cicatrice hypopigmentée ou hyperpigmentée ; Placard érythémateux œdémateux vésicules en bouquet : à contenu liquidien clair puis trouble Dessèchement croûtes/érosions 10 jourscicatrisation ± cicatrices atrophiques, hypo/hyperchromiques) Signes associés -Fièvre, céphalées, fatigue -Prurit important -Énanthème buccal érosif -micro polyadénopathies Douleurs radiculaires intenses unilatéral Syndrome infectieux discret (38 à 38,5 °C). Adénopathie satellite. Examens complémentaires Le diagnostic de varicelle typique est avant tout clinique. Les examens seront réalisés uniquement pour les formes sévères/compliquées. mis en évidence par culture cellulaire ou par détection de l’ADN viral par méthode d’hybridation in situ ou PCR. – IgM spécifiques sériques (phase aigüe). Diagnostic différentiel -Prurigo strophulus vésiculobulleux -Pytiriasis lychénoide Érysipèle de la face : zona ophtalmique et de la face Impétigo primitif (si impétiginisation secondaire surajoutée). Infection à HSV (Zona peu étendu). Eczéma (zona pauci-vésiculeux peu douloureux ou pré-éruptif). Complications -Surinfection bactérienne secondaire : placards croûteux, méllicériques -Épidermolyse staphylococcique (ou syndrome SSSS, Staphylococcal Scalded Skin Syndrome) : éruption scarlatiniforme puis desquamative -Neurologiques . Crises fébriles . Cérébellite ++, névrite, encéphalite, thrombose vasculaire cérébrale -Syndrome de Reye -Respiratoire : Poumon varicelleux -Hématologique : Purpura thrombopénique post-éruptif -Hépatique : Hépatite aigüe -Immunodéprimé : aspect ulcérohémorragique et nécrotique -Algies post zostériennes -Surinfection bactérienne -Neurologique : Déficit moteur : paralysie faciale La méningite lymphocytaire est fréquente, les polyradiculonévrites, les myélites et les encéphalites sont exceptionnelles. Formes Cliniques du zona : ZONA INTERCOSTAL OU DORSOLOMBAIRE ZONA OPHTALMIQUE ZONA DE L’IMMUNODÉPRIMÉ – Douleurs hémithoraciques -A types de brûlures et hyperesthésies associées à un syndrome prodromique -Adénopathies homolatérales axillaires. -Évolution favorable -Territoire du nerf ophtalmique, branche du trijumeau (V) -Céphalées fronto-orbitaires violentes -Complications oculaires Aspect ulcérohémorragique et nécrotique associé à des manifestations systémiques Lésions vésiculaires de localisation intercostal suivant le dermatome T3-T4 Lésions vésiculaires enracinées sur une plaque érythémateuse recouvrant la première branche du nerf trijumeau -Placard érythémateux associé à des vésicules regroupés en bouquet enracinées suivant le dermatome C5-C6 (disposition zostérienne) -Coexistence d’éléments d’âge différent Arbre décisionnel Autres Dermatoses Virales Papillomes Viraux HSV1 – HSV 2 Acrodermatite papuleuse infantile (syndrome de Gianotti-Crosti) Le syndrome de Coxsackie Poxvirus: Molluscum contagiosums orf Pytiriasis rosé de gilbert

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Herpès

Herpès simples type 1 et 2 Infection virale fréquente et le plus souvent bénigne Appartenant à la famille des Herpesviridae Virus dermo-neurotropes. HSV-1 : majoritairement responsable des infections de la partie supérieure du corps (herpès orofacial, oculaire, cérébrale) HSV-2 : les parties inférieures du corps (herpès génital, anal, péri-anal et herpès néonatal). Vésicule intra-épithéliale regroupées en bouquet Germe impliqué : Le virus responsable est l’herpes simplex virus, virus à ADN dont il existe deux types, HSV-1 et HSV-2, Facteurs de risque : Stress, Fièvre, Infections intercurrentes, Exposition au soleil, Cycles menstruels, Traumatisme local et un état d’immunosuppression (infection par le VIH) Antécédents d’IST Précocité du premier rapport Partenaires multiples Transmission : la transmission est interhumaine par contact direct : Muqueux Cutanéomuqueux : lésions cutanées d’un patient symptomatique ou asymptomatique excrétant le virus Rapports sexuels non protégés Transmission materno-fœtale (3 modes de contamination) : In utero (voie transplacentaire) Accouchement (passage dans la filière génitale contaminante) Période post natale (mère ou autre membre de l’entourage contaminant) Transmission indirecte : rare Diagnostic clinique : Lésion élémentaire : vésicule à contenu trouble et à pourtour inflammatoire. Unique (±) ou multiples (+++) Confluentes et regroupées en «bouquet». Évoluant vers des érosions arrondies ou ovalaires post-vésiculeuses (érosions « post- bouquet » Contours polycyclique, recouvertes de croûtes. Topographie : la région orofaciale et les organes génitaux. Possibilité de récurrence Gingivostomatite Herpétique aigue : (HSV1) Primo-infection herpétique génitale (HSV2 ) Terrain -Petit enfant (6 mois à 3 ans) – Femme et homme Siège Atteintes péribuccales et intra buccales Génitale Aspect Clinique -Enanthème buccal œdémateux avec vésicules en bouquet péri-buccales -Érosions grisâtres confluentes avec ulcérations multiples tuméfiées, saignantes à bords «polycycliques», inflammatoires -Couvertes d’un enduit blanchâtre F : Vulvo-vaginite aiguë : Érosions arrondies Polycycliques Muqueuse tuméfiée H : Moins intense ➔ Vésicules en bouquet ou érosions polycycliques du gland, du prépuce Signes associés Tableau pseudo-grippal : myalgies, fièvre 39°. Dysphagie +++, alimentation impossible (signe de gravité), haleine fétide. Hypersialorrhée Adénopathies cervicales ou sous-mandibulaires inflammatoires sensibles. Fièvre +/- malaise général +/- céphalées Douleurs génitales et paresthésies Adénopathies inguinales sensibles Vésicules herpétiques cutanées extra-vulvaires (pubis, siège, racine des membres inférieurs) Rétention aiguë d’urine Evolution Favorable en 10 à 15 jours. Extension vers l’anus Cicatrisation en 2-3 semaines Examens complémentaires Si nouveau-né, grossesse, immunodépression, enfant avec eczéma ou dermatite atopique car risque de Kaposi Juliusberg (voir photothèque) Prélèvement pour examen direct (cytodiagnostic de Tzanck), culture et PCR (ou sérologie pour séroconversion) Avis spécialiste : OUI si récurrences multiples (> 6/an) IDEM + Bilan des infections sexuellement transmissibles systématique (VIH, Syphilis, VHB et VHC +/- PCR Chlamydiae et Gonocoque) Diagnostic différentiel Érythème polymorphe Syndrome de Stevens-Johnson Aphtose buccale Stomatite virale non-herpétique : herpangine (virus coxsackie) ou candidosique Primo-infection VIH Impétigo Zona -Vulvo-vaginite infectieuse non-herpétique. -Vulvite caustique/traumatique -primo infection VIH -syphilis primaire Reccurences: surviennet au même endroit (voir facteur de risque favorisants) Herpès labial : ou bouton de fièvre -Prodromes : brûlures, picotements, douleurs, rougeur -Macule érythémateuse, vésiculeuses disposées en bouquet -Dessèchement—croûte en 48h -Guérison en 1 semaine Bouquet de vésicules, d’érosions ou de croûtes Pas de signes généraux et adénopathie satellite inconstante Guérison en 1 semaine Complications Déshydratation : Surinfection bactérienne Atteinte neurologique : méningo-encéphalite Syndrome de Kaposi-Juliusberg : éruption vésiculeuse groupée s’étend à tout le corps. L’éruption est associée à une fièvre, une fatigue et des complications viscérales. Survient essentiellement sur une dermatose pré existante : Dermatite atopique Érythème polymorphe Femme enceinte : Risque d’hépatite et encéphalite en cas de primo-infection uniquement Fœtus et Nouveau-né : In utero : risque de MFIU, RCIU, atteintes oculaires, neurologiques, cardiaques Herpès néonatal : 3 formes (cutanéo-muqueuse / neurologique / systémique) Immunodéprimé : Lésions cutanéomuqueuses étendues, ulcérées nécrotiques, persistantes. Possible généralisation des lésions cutanées et atteinte viscérale -Rétention aigue d’urine Arbre décisionnel Autres Dermatoses Virales Papillomes Viraux Varicelle-Zona Acrodermatite papuleuse infantile (syndrome de Gianotti-Crosti) Le syndrome de Coxsackie Poxvirus: Molluscum contagiosums orf Pytiriasis rosé de gilbert

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Papillomes viraux

Papillomes viraux Dermatose virale fréquentes, contagieuses et souvent localisées au niveau des mains et des pieds. Lésions épithéliales bénignes cutanées (verrues) ou anogénitales (condylomes) Germes incriminés : Papillomavirus humains (HPV : Human PapillomaVirus) Facteurs de risque : Contexte professionnel favorisant : bouchers, vétérinaires, abattoirs, poissonniers Immunodéprimés : greffés d’organe, VIH Terrain : Les enfants scolarisés et les adultes jeunes pic de fréquence entre 10 et 14 ans. Transmission : Verrues cutanées , vulgaires. Les microtraumatismes cutanés ou abrasion (rupture de la barrière épithéliale) : plaies, gerçures, crevasses Sexuelle Les milieux humides : bain, transpiration excessive des pieds… La transmission périnatale (ou verticale) : in utero ou au cours de l’accouchement Transmission directe après contact avec les lésions d’une autre personne ou par auto-inoculation lors de grattage par exemple. Transmission indirecte par l’intermédiaire de surfaces (piscine, douche…) ou d’objets contaminés. De plus, la peau ramollie (lors de bain chaud), sèche ou lésée favorise la pénétration du virus. Diagnostic clinique : Il existe plusieurs types de verrues qui diffèrent par leur aspect, leur localisation et le génotype du HPV responsable de l’infection cutanée. Le diagnostic se fait par examen clinique de(s) lésion(s). En général les lésions sont facilement identifiables et ne nécessitent pas d’examens complémentaires. La biopsie est indiquée seulement en cas de doute sur le diagnostic ou en cas de persistance des lésions Aspect dermoscopique : Verrue palmo plantaire Points noirâtres avec une distribution irrégulière à la surface de la verrue, représentant des capillaires dilatés et thrombosés. Une surface hyperkératosique ou papillomateuse peut être observée. Types LOCALISATION DIAGNOSTIC CLINIQUE EVOLUTION DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL : Verrues Plantaires Les zones d’appui (talon, tête des métatarsiens, orteil et avant-pied). 1-Myrmécie (HPV1) : la plus fréquente – Verrue endophytique : – Profonde, douloureuse à la pression – Unique ou multiples – Lésion discoïde, circonscrite par un épais anneau kératosique recouvrant partiellement la région centrale – Surface kératosique papillomateuse, piquetée de points noirâtres (microhémorragies) – Non douloureuses – Superficielles – Très variable -Régression spontanée sur 6 mois -Callosité plantaire douloureuse -Cicatrice fibreuse -Granulome à corps étranger -Durillon -Carcinome verruqueux -Kératolyse ponctuée -Kératodermie circonscrite Verrues en mosaïque (HPV2) : moins fréqeuntes -Multiples -Confluentes en plaques kératosiques (aspect de mosaïque) -Aspect hyperkératosique+ microhémorragies – Régression spontanée précoce chez l’enfant Verrues vulgaires des mains (HPV-2) -Face dorsale des mains et des doigts, rarement palmaire -Péri et sous unguéale -Autres : visage et cuir chevelu, cou et barbe -Lésion exophytique arrondie -Quelques millimètres de diamètre -Nombre variable, unique ou multiple -Indolore -En relief -Surface rugueuse hyperkératosique -Régression spontanée possible -Maladie de Bowen digitale -Tuberculose verruqueuse -Angiofibrome périunguéal de la sclérose tubéreuse -Exostose -Tumeur sous-unguéale -Kératoacanthome Filiformes -Petites excroissances étroites, allongées -Aspect pendulaire, digitiforme – Molluscum pendullum Verrues planes communes (HPV3) : plus rare Visage (front, joue, nez, zone péribuccale), sur le dos des mains et des doigts, sur les bras, genoux et faces antérieures des jambes -Petites papules rondes -Jaunes ou chamois -Multiples -À surface lisse ou finement mamelonnée -Linéaire ou en nappes confluentes -Persistent des mois ou des années involution possible -Régressent habituellement en moins de 2 ans. Condylomes acuminés : Transmission Sexuelle : au début de l’activité sexuelle et le plus souvent totalement asymptomatique. Cette infection est principalement une IST Lésions exophytiques bénignes, de nombre variable Couleur variable : du brun au blanc Aspect : « crêtes de coq » Régressent spontanément le plus souvent Topographie : La vulve chez la femme Condylomes plans : Macules isolées ou en nappes Couleur rosée Topographie : face interne du prépuce et sillon balano préputial chez l’homme. Traitement : Abstention thérapeutique (pas de traitement spécifique) ; OU Application locale de kératolytique (ex. acide salicylique) : traitement simple et non douloureux. Nombreuses spécialités disponibles sans ordonnance ; OU Cryothérapie, électrocoagulation, laser, curetage… Condylomes :  tt specifique + mesures associes MESURES ASSOCIES Examen systématique du partenaire Recherche une autre 1ST Port de préservatifs pendant le traitement Conseils : Ne pas toucher, gratter, mordiller les verrues. Bien se laver les mains si contact avec les lésions. Ne pas échanger le linge de toilette. Ne pas échanger chaussettes, chaussure si verrue plantaire. Ne pas marcher pieds nus. Ne pas utiliser une lime à ongles ou une pierre ponce ayant servi pour des verrues sur une autre partie du corps. Rappeler que la guérison peut être longue. Contre la propagation : application de vernis sur les verrues les jours de piscine / de sport pieds nus, mesures d’hygiène familiale simples Contre le risque oncogène : photoprotection, auto-dépistage et suivi rapproché, en particulier chez l’immunodéprimé Autres Dermatoses Virales HSV1 – HSV2 Varicelle-Zona Acrodermatite papuleuse infantile (syndrome de Gianotti-Crosti) Le syndrome de Coxsackie Poxvirus: Molluscum contagiosums orf Pytiriasis rosé de gilbert

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Viroses

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