Outil d’aide diagnostique en dermatologie

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Ricketssiose

Ricketssiose  Fièvre boutonneuse méditerranéenne Infection bactérienne, Zoonose Polymorphes Éruption cutannée érythémateuse maculopapuleuse et ecarre d’inoculation (tâche noire) Germes incriminés : Due aux bactéries intracellulaires de la familleRickettsia conorii Facteurs de risque : Immunodéprimés, sujets âgés, diabète, hépatopathie, déficit en glucose-6-phosphatase-déshydrogénase, retard de traitement ou antibiothérapie non adaptée Transmission : Transmise par une piqûre de la tique brune du chien,Rhipicephalus sanguineus . La transmission se fait par les sécrétions salivaires de la tique. La transmission à l’homme se fait par voie cutanée ou conjonctivale, par l’intermédiaire d’arthropodes infectés qui constituent le vecteur.   Diagnostic clinique : Incubation : après piqûre de tique est en moyenne de 7 jours.  La présentation clinique typique associe une tache noire correspondant à la piqure de la tique, une éruption cutanée maculeuse disséminée . Tâche noire :circonscrite entourée d’un halo érythémateux , crouteuse Non douloureuse, rarement pétéchiale, vésiculeuse ou purpurique Exanthème carcatéristique diffus (2 à 4 jours après la fièvre) : Rash Maculo papuleux avec atteinte Palmo Plantaire Signes associés : syndrome fébrile (après 1 semaine d’incubation) fièvre ,  céphalées , myalgies, artgralgies , adénopathies cervicales Topographie : Recherche dans les zones mal visibles comme :  Rash : Paumes et plantes des pieds tronc Le cuir chevelu, Tâche noire : Les aisselles, Le pli de l’aine Le scrotum Région rétro-auriculaire Examens Paracliniques : Sérologie: positive à distance du début des symptômes . Le taux de positivité est de 50 % à J7, 70 % à J10, 100 % à J15. En cas de négativité : répéter la sérologie 3 semaines plus tard. PCR Rickettsia : sur biopsie cutanée ou sur écouvillon de l’escarre d’inoculation. L’analyse en Western-blotserait plus précoce et plus spécifique. Dianostic différentiel : Borréliose de Lyme Syphilis secondaire Éruption médicamenteuse Évolution : Topographie : extension centrifuge Favorable Guérit spontanément en 10 a 20 jours   Signes de gravités : Eruption purpurique Atteinte polyviscérale Manifestations neurologiques (syndrome confusionnel, comitialité, signes méningés, atteinte du nerf acoustique, du nerf optique) Cardiaques (myocardite) Digestives (hépatite, ulcérations muqueuses) Hématologiques (thrombocytopénie) Rénales. La forme maligne comporte une atteinte poly- viscérale avec coma, détresse respiratoire et insuffisance rénale.   Traitement : Chez l’adulte ; la doxycycline: 200 mg/j 4 mg/kg/j chez l’enfant, pour une durée de 7 jours. Chez l’enfant de moins de 8 ans et la femme enceinte, les macrolides (azithromycine 10 mg/kg/j pendant 3 jours) sont recommandés. Prévention : voir celle de la borréliose Autres Dermatoses Bactériennes Panaris Impétigo Ecthyma (streptococcique – Gangrenosum) Erythrasma Abcès Cutanée Anite Streptococcique Furoncles Folliculites Erysipèle Dermohypodermite bactérienne nécrosante Borréliose Tuberculose

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Dermohypodermite bactérienne nécrosante

Dermohypodermite bactérienne nécrosante Infections aiguës nécrosantes du derme et de l’hypoderme pouvant atteindre le fascia, voire le muscle, s’accompagnent souvent de la production d’endo- et d’exotoxines Urgence médico-chirurgicale avec mise en jeu du pronostic vital Germes incriminés : Polymicrobienne: Strepto, Enterococcus, S.aureus , Anaérobies.. Facteurs favorisants : Adulte après 50 ans Facteurs favorisants : Diabète.Obésité (IMC > 30).Immunodépression.Malnutrition. Varicelle (chez l’enfant).Âge supérieur à 60 ans.Insuffisance veineuse.Toxicomanie intraveineuse. Artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI). Anti-inflammatoires non stéroïdiens Le diagnostic est clinique, devant : Des signes locaux: Extension rapide en quelques heures ; – Douleur violente+++ (persistance/aggravation des douleurs dans un érysipèle traité) – Coloration bleuâtre ou cyanique des téguments }  – Hypo-esthésie cutanée et zones de dyesthésie +++ – Lésions nécrotiques ou cartonnées. – Crépitations Des signes généraux annonciateurs de choc toxique : score de qSOFA ≥ 2 chez l’adulte – Polypnée +++ – Tachycardie – Hypotension plus tardive – Oligurie – Troubles de la conscience – Fièvre persistante malgré les antibiotiques – Hypothermie. -Hypoxémie Aggravation des signes locaux 48 heures après l’introduction de la première antibiothérapie, malgré un traitement adapté. NB (Le score qSOFA (quick Sequential [Sepsis-related] Organ Failure Assessment) permet de déterminer rapidement la présence d’un sepsis. Il est basé sur 3 items (1 point par item) : fréquence respiratoire ≥ 22/min, troubles de la conscience et pression artérielle systolique ≤ 100 mmHg. Un score ≥ 2 définit un sepsis. IRM peut être demandé : Ne doit pas retarder la prise en charge chirurgicale. Détecte les altérations de la graisse sous- cutanée et des fascias musculaires profonds, voire des signes de myosite ainsi que des abcès. Diagnostic différentiel : Gangrène gazeuse à   perfringens, caractérisée par le crépitement et l’odeur particulière, Gangrènes à Gram– (E.coli,  Proteus , Klebsielles,  Enterobacter ,  Serratia ) et anaérobies (  Bacteroides , etc.) Conseils aux patients : -La « porte d’entrée » de l’érysipèle est souvent minime : petite plaie des pieds, excoriation cutanée, mycose, etc. -Limiter l’usage d’antiseptiques.  -Éviter les frottements et les appuis tout au long de la cicatrisation.  -Conseiller au patient de s’hydrater abondamment.  -Une alimentation suffisamment riche en protéines est recommandée.  -La prévention des récidives suppose une hygiène rigoureuse, en particulier des membres inférieurs et des pieds. La prise d’un antibiotique à visée préventive peut être nécessaire, au long cours, en cas d’érysipèle récidivant. Arbre décisionnel Autres Dermohypodermites Bactériennes Érysipèle

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Abcès cutané

Abcès Cutanée Ils sont causés par une infection bactérienne qui entraîne l’afflux de globules blancs (polynucléaires) et de cellules inflammatoires, suivis de leur destruction. Collection purulente localisée dans le derme et/ou l’hypoderme Peut s’étendre aux structures musculo-squelettiques sous jacentes Lésion élémentaire : Plaque ou nodule érythémateux inflammatoire et très douloureux évoluant vers la collection On distingue : -Les abcès cutanés primaires : sur peau saine, le plus souvent dus au Staphylocoqque aureus -Les abcès cutanés secondaires : sur peau pathologique(furoncle, surinfection de piqûre d’insectes, kyste épidermique, maladie de Verneuil, etc.). Germes incriminés : Staphylococcus aureus +++ Plurimicrobiens Facteurs favorisants : Pullulation bactérienne Antécédent de traumatisme (en particulier lorsqu’un corps étranger est présent) Immunosuppression +++ Diagnostic : Aspect Clinique : Nodule inflammatoire, douloureux, souvent bien délimité , de consistance liquidienne fluctuante (pus) à la palpation. Taille variable. Siégeant inconstamment au sein d’un placard inflammatoire Douloureux, souvent bien délimité Signes associés : -État général conservé -Apyrexie -Lymphangite et/ou ADP satellites Topographie : Débutant au niveau d’un follicule pilo-sébacé. apparaît sur n’importe quelle partie de la peau surtout au niveau de la région fessière ,péri anale, inguinale, axillaire  et des extrémité Examens complémentaires: Prélèvement bactériologique systématique (identification bactérie/recherche toxines/antibiogramme) : Abcès primaire ou spontané ± récidive ± petites épidémies familiales : recherche leucocidine de Panton-Valentine (S. aureus); Abcès secondaires surviennent en peau pathologique (furoncle, surinfection de piqûre d’insectes, kyste épidermique, maladie de Verneuil, etc.)  (par inoculation accidentelle, toxicomanie, injections septiques…) : S. aureus ++. Une échographie des parties molles, éventuellement complétée d’une ponction exploratrice (en cas de caractère liquidien de la lésion à l’échographie. Diagnostic différentiel : Hidradénite suppurée : Affection inflammatoire chronique du derme avoisinant les follicules pileux et les glandes sudorales apocrines. Nodules inflammatoires, douloureux, entraînant parfois   des   cicatrices   mutilantes, Kyste épidermique rompu Nodule cutané inflammatoire ou tumoral Un hématome cutané. Anthrax et furoncles Arbre décisionnel Autres infections superficielle non folliculaire Panaris Impétigo Ecthyma (streptococcique – Gangrenosum) Erythrasma Anite Streptococcique

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folliculite

Folliculites

Folliculites Infection bénigne, fréquente et superficielle localisée à l’ostium folliculaire   Lésion élémentaire : Pustule folliculaire indolore sans inflammation périphérique Germe(s) impliqué(s) : S. aureus Facteurs favorisants : Rasage fréquent Porte de vêtements serrés Antibiothérapie locale abusive Corticothérapie orale Diagnostic Clinique : Lésions sous forme de petites papules rouges inflammatoire, pustules ou petites croûtes centrées par un poil Topographie : Toutes les zones pileuses du corps humain (membres, périnée, barbe chez l’homme, etc.) Variation en fonction des habitudes de soins de la peau, de l’hygiène personnelle, de l’exposition à des irritants ou de facteurs individuels. Formes cliniques : Orgelet : folliculite d’un cil Sycosis : folliculite de la barbe (extension et chronicité favorisée par le rasage). Diagnostics différentiels : Folliculites candidosiques Acné Certaines éruptions médicamenteuses Traitement : Voir Arbre décisionnel Prévention : Arrêt de rasage Le rasage peut être repris après guérison des lésions Le patient devrait se raser dans le sens de la pousse. Il ne faut pas étirer la peau. Éviter les coups de rasoir multiples.  Utiliser une lotion hydratante après le rasage. Le seul traitement définitif est l’ablation permanente du follicule pileux. L’épilation au laser peut fournir un moyen sûr et efficace de traitement des cas réfractaires. Arbre décisionnel Autres infections folliculaire Furoncles Anthrax

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Rickettsiose

Panaris Le panaris est une infection bactérienne de la peau et du tissu sous cutané qui se produit généralement au niveau du repli unguéal.   Lésion élémentaire : La lésion élémentaire du panaris est un abcès : accumulation de pus sous forme d’une tuméfaction. C’est une infection cutanée primaire provoquant l’afflux de globules blancs (polynucléaires neutrophiles ) et de cellules de l’inflammation puis leur destruction. Germe(s) impliqué(s) : Le germe principalement retrouvé est Staphylococcus aureus Topographie :  Bord de l’ongle , La pulpe du doigt ou à type de péri-onyxis (infection du bourrelet unguéal)  Evolution :  Cette infection superficielle peut s’étendre en profondeur et atteindre la peau (cellulite), les tendons (phlegmon des gaines tendineuses) , les os et l’articulation (arthrite, ostéo-arthrite des phalanges ).  Diagnostic : Clinique  La lésion se présente sous la forme d’un placard  érythémateux très inflammatoire et douloureux de taille variable, qui évolue vers une fluctuation а la palpation, témoin d’une collection tissulaire. . La douleur devient intense, pulsatile et insomniante. La zone infectée est rouge, douloureuse, très gonflée et du pus est visible au bord de l’ongle (stade collecté). Conduite à tenir : A la phase initiale, un traitement médical est instauré par la prescription de soins locaux plusieurs fois par jour.  Au stade collecté, un traitement chirurgical sera réalisé́ au bloc opératoire. Il consiste à exciser c’est à dire enlever tous les tissus infectés et nécrotiques (morts), y compris l’ongle ou une partie de l’ongle si besoin. Des prélèvements bactériologiques sont parfois réalisés au cours de l’intervention.  La cicatrisation peut prendre 2 à 3 semaines en fonction de l’importance de l’infection initiale.   Prévention du panaris  On peut prévenir la survenue d’un panaris en limitant les facteurs de risques :  Éviter de se ronger les ongles– Éviter de s’arracher les cuticules (petites peaux autour de l’ongle)  Arbre décisionnel Autres infection superficielle non folliculaire Erythrasma Ecthyma Impétigo

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Borréliose

Borréliose Infection bactérienne, zoonose Maladie multisystémique, touchant plusieurs organes (peau, artiulations, système nerveux) Transmission par piqure de tique . Germes incriminés : Bactérie du groupe Borrelia burgdorferi sensu lato Facteurs de risque : Zone endémique Travailleurs exposés Exposition habitat propice aux tiques : sous bois, hautes herbes, Terrain : Adulte jeune Transmission : Transmise à l’homme par une piqûre de tique infectée Diagnostic clinique : La borréliose de Lyme évolue en trois phases : pas toutes obligatoirement observées a/Phase précoce : L’érythème migrant (EM) Lésion papulo maculeuse érythémateuse Forme : ronde à ovalaire > 5 cm Pas de prurit , pas de douleur Centrée par un point de piqure , éclaircissement central Croissance centrifuge : lésion en cocarde Durée d’incubation : 03 et 30 jours après la piqure. Topographie : les plis (creux axillaires, poplités, aine, périnée, dos, fesses) , tête (nuque, cuir chevelu, région rétro-auriculaire). Signes associés : myalgies, arthralgies, fièvre modérée, fatigue, adénopathies Disparait spontanément Si doute clinique, mesurer la lésion et revoir le patient 48 à 72 h après : augmentation du diamètre de la lésion affirme le diagnostic b/ Phase précoce disséminée : <6 mois après l’apparition des premiers symptômes Dissémination hématogène Lésions : érythème chronique migrant multiple, Lymphocytome cutané bénin : nodule de 1 à 2 cm de diamètre et rouge-violacée Topographie : tout le corps , le lobe de l’oreille, le mamelon, le scrotum Délai d’apparition : quelques semaines à quelques mois Evolution : par poussées. , guérison spontanée Manifestations associées : neurologiques, oculaires, cardiaques, articulaires c/ Phase Tardive : L’acrodermatite chronique atrophiante (ACA ou maladie de Pick-Herxeimer Lèsion rouge-bleuâtres et œdématiées, indolore Dèlai d’apparition : en l’absence de traitement, quelques mois à quelques années Topographie : zones d’extension des extrémités : dos des mais, coudes, chevilles, genoux Évolution : atrophie : peau mince et fripée . Aspect de « peau en papier à cigarette » avec douleur d’allure neuropathique ‘allodynie’ Troubles articulaires et tendineux peuvent s’observer après évolution prolongée sans traitement. Diagnostic Paraclinique : Pas de confirmation sérologique, nécessaire Sauf pour les manifestations de borréliose de Lyme disséminée telles que Les atteintes cardiaques Le lymphocytome borrélien, L’arthrite de Lyme, l’acrodermatite chronique atrophiante et éventuellement d’autres manifestations plus rares. La HAS (haute autorité de santé) recommande une sérologie sanguine : ELISA dans un premier temps En cas de résultat positif ou douteux, : Western Blot. Diagnostic différentiel : Infection fongique : mycose Lupus Infections virales Eczéma nummulaire Erythème multiforme Morsures araignée Arbre décisionnel Autres infection superficielle non folliculaire Panaris Impétigo Ecthyma (streptococcique – Gangrenosum) Erythrasma Abcès Cutanée Anite Streptococcique Furoncles Folliculites Erysipèle Dermohypodermite bactérienne nécrosante Ricketssiose Tuberculose

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Furoncles

Furoncles Infection profonde et nécrosante du follicule pilo-sébacé Lésion élémentaire : Une papule ou nodule inflammatoire, douloureux, centrés par une pustule sur une zone pileuse, qui évolue en quelques jours vers une suppuration avec évacuation spontanée de pus correspondant au follicule nécrotique. Il est secondaire à une folliculite et dû à la sécrétion d’une toxine nécrosante de staphylocoque doré. Germe(s) impliqué(s) : Staphylococcus aureus . Terrain : adolescent et adulte jeune Transmission : Contact direct et auto-inoculation+++ Facteurs favorisants : Locaux: Manque d’hygiène Frottement (vêtements serrés)/macération (obésité) Localisation rendant le drainage difficile (face, main, siège péri-orificiel) ou pouvant se compliquer d’une thrombophlébite (face)  Généraux : Diabète Corticothérapie Déficit immunitaire ( VIH, Diabète). Le portage de Staphylococcus aureus au niveau de gîtes (narines, aisselles, périnée, anus). Absence de réponse au traitement initial. Diagnostic clinique +++ Uniques ou multiples Papule centrée par un poil -> nodule inflammatoire douloureux, induré, entouré d’œdème, avec pustulette au sommet -> élimination de tissus nécrosés jaunâtres par un orifice au sommet du nodule laissant place à un cratère-> cicatrice Topographie: Barbe Nuque Epaules Dos Périnée +++ sauf paumes et plantes Examens Paracliniques: indiqué en cas de Formes compliquées avant de débuter une antibiothérapie. Situations liées au terrain : âge < 1 an, immunodépression, présence de comorbidités (diabète, obésité, etc). Diagnostic différentiel : Folliculites infectieuses :Fongiques : dermatophytes (kérion : dermatophytie inflammatoire ; folliculite pytirosporique), Candida  albicans ;Bacilles Gram négatifs. Pseudo-folliculites (non infectieuses) : maladie de Behcet, maladie de Crohn, folliculite à éosinophiles. Hidradénite suppurée (maladie de Verneuil) : inflammation chronique des follicules pilo-sébacés dans les zones riches en glandes apocrines (plis axillaires, sous- mammaires et anopérinéaux). Kyste épidermique inflammatoire ou surinfecté : notion de kyste préexistant (visage). Acné : topographie des lésions (visage et dos) et polymorphisme des lésions (association à des kystes, comédons et papulo-pustules) Myiase cutanée : retour de zone d’endémie, nodule en général unique, paucisymptomatique, dont l’examen attentif montre un orifice utilisé pour la respiration de la larve. Evolution : Guérison : en 2 à 3 semaines en laissant une cicatrice. Récidives : rechercher infection toxinogène (leucocidine de Panton-Valentine responsable de la nécrose) et portage chronique. Complications : Staphylococcie maligne de la face+++ : Urgence Complication à redouter sur le visage+++ avec thrombophlébite du sinus caverneux. Complication grave, exceptionnelle; Secondaire à la manipulation intempestive d’un furoncle de la face localisé dans une zone délimitée par le canthus interne, la commissure labiale et l’aile du nez ; Altération de l’état général fébrile avec œdème du visage, possible cordon veineux induré palpable; Mécanisme : thrombophlébite superficielle septique; Complication majeure : thrombophlébite du sinus caverneux (risque vital engagé). Traitement en urgence ++ : antibiothérapie anti-staphylococcique intraveineuse. Furonculose : furoncles d’évolution chronique, Anthrax : conglomérat de plusieurs furoncles. Abcès primitif Lymphangite Bactériemie : Septicémie à staphylocoque et localisations septiques hématogènes (endocardite). Arbre décisionnel Autres infections folliculaire Folliculites Anthrax

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Panaris

Panaris

Panaris Le panaris est une infection bactérienne de la peau qui touche d’emblée le repli unguéal. Lésion élémentaire : La lésion élémentaire du panaris est un abcès : accumulation de pus sous forme d’une tuméfaction. C’est une infection cutanée primaire provoquant l’afflux de globules blancs (polynucléaires neutrophiles ) et de cellules de l’inflammation puis leur destruction. Germe(s) impliqué(s) : Le germe principalement retrouvé est le  Staphylococcus aureus. Facteurs de risque de dissémination Immunodépression (VIH, diabète, maladie auto-immune…) Traitement immunomodulateur (corticothérapie, biothérapie) Diagnostic Clinique : Lésion érythémateuse très inflammatoire et douloureuse ,fluctuante à la palpation. La douleur est intense, pulsatile et insomniante. Signes associées : fièvre, ADP satellites, une lymphangite. Topographie : Repli unguéal Pulpe du doigt Diagnostique Différentiel : Panaris d’origine virale : herpétique +++ Evolution : Extension locale et en profondeur : Tissu sous-cutané : cellulite Tendons : phlegmon des gaines tendineuses Os et articulation : arthrite, ostéo-arthrite des phalanges. Arbre décisionnel Autres infections superficielle non folliculaire Impétigo Ecthyma (streptococcique – Gangrenosum) Erythrasma Abcès Cutanée Anite Streptococcique

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Ecthyma (Streptococcique – Gangrenosum)

Ecthyma L’echtyma est un syndrome anatomo-clinique lié le plus souvent à une infection cutanée par un micro-organisme qui envahit les parois des petits vaisseaux cutanés, à l’origine d’une nécrose localisée.   Lésion élémentaire : Macule(s) érythémateuse(s) douloureuse(s) secondairement purpuriques, évoluant vers des ulcérations nécrotiques en leur centre, cernées par un halo inflammatoire Germe(s) impliqué(s) : Le Streptococcus pyogenes ++ Le Staphylococcus aureus seul, ou en association. Pseudomonas aeruginosa, Origine fongique, ou virale   Terrain : Terrain fragilisé sous-jacent : diabète, immunodépression , neutropénie, leucémie, myélome multiple, malnutrition, brûlures étendues. Précarité Éthylisme chronique Diagnostic : Clinique : L’apparition aiguë de macules ou de plaques érythémateuses, suivies d’ulcérations et d’hémorragies. Les lésions peuvent être uniques ou multiples. Topographie : Plis axillaire Organes génitaux externes Membres inférieurs Paraclinique : Une numération formule sanguine (NFS) pour déterminer la neutropénie est toujours indiquée. Prélèvements bactériologiques : à faire seulement en cas de doute diagnostique ou si l’identification du germe est importante Diagnostic différentiel : Pyoderma gangrenosum Vasculopathie livedoide Nécrose induite par vosopresseur, warfarine Vascularites auto-immune Ecthyma streptococcique : Diagnostic : Un impétigo creusant sous  forme d’ulcération arrondie, de couleur noirâtre, mesurant 10 à 20 mm de diamè Les bords de la croûte : nets et bien définis Le fond présente une teinte rouge ou purulente. Une légère tuméfaction sous la croûte peut être observer. Topographie : Membres inférieurs (présence de facteurs locaux : la déclivité et les mauvaises conditions de circulation locale. ) Ecthyma gangrenosum Diagnostic : Macules entourées d’érythème Se transforment en bulles et escarres nécrotiques et ulcéreuses Topographie : La localisation fréquente au niveau du siège : les régions axillaires et anogénitales, mais les bras, les jambes, le tronc et le visage sont également parfois touchés. Les formes d’infection septicémique ont un pronostic plus grave que les autres formes.   Traitement: Soins de toilette quotidiens ou biquotidiens, avec nettoyage à l’eau et au savon suivi d’un rinçage soigneux :  Pas d’application d’antiseptiques locaux ;  Traitement étiologique d’une dermatose sous-jacente le cas échéant.  Traitement de l’impétigo non compliquè (Cf Impétigo ) En cas de suspicion d’ecthyma gangrenosum : Hospitalisation en unité de soins intensifs Un traitement rapide par des antibiotiques à large spectre doit être instauré après obtention d’hémocultures et résultats de prélèvements bactériologiques Le traitement empirique initial comprend : Bêta-lactamines antipseudomonas (pipéracilline/tazobactam) Céphalosporines (céfépime) Fluoroquinolones (lévofloxacine) Carbapénèmes (imipénème) L’excision chirurgicale des lésions nécrotiques ou des abcès est  nécessaire. Pour les lésions cutanées nécrotiques, un débridement agressif et une greffe peuvent être nécessaires pour les lésions de plus de 10 cm Arbre décisionnel Autres infections superficielle non folliculaire Panaris Impétigo Erythrasma Abcès Cutanée Anite Streptococcique

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Erythrasma

Erythrasma Corynébactériose la plus fréquente responsable d’infections cutanées superficielles. Intertrigo de nature bactérienne : une infection des couches superficielles de la peau   Lésion élémentaire : Vaste macule brunâtre ou jaune chamois des plis, aspect asymétrique et légèrement squameux. Germe(s) impliqué(s) : Le Corynebacterium minutissimum un diphtéroïde court et gram positif. Terrain : Les sportifs : favorisée par l’hyperhidrose et l’occlusion. L’immunodépression : le diabète, Le manque d’hygiène Les traitements inadéquats, notamment l’application de stéroïdes topiques  Diagnostic : clinique Plaques maculeuses à limites nettes, finement squameuses Asymptomatiques ou peu L’examen à la lumière de Wood montre une fluorescence rose corail: Pathognomonique Paraclinique : Examen direct par prélèvement de squames confirme l’infection à corynébacterie. Confirmation par une biopsie de surface, la lame étant colorée par le bleu de Giemsa. Biopsie de surface non obligatoire : épaississement de la couche cornée, et confirmation par la coloration PAS : présence de bactéries filamenteuses. Topographie : Les plis inguinaux : siège le plus fréquent Les plis axillaires (plus rarement) Plis interfessiers, Plis sous-mammaires, ombilic et les espaces interorteils. Les diagnostics différentiel : 1)Intertrigo mycosique: Intertrigo à C. Albicans: Lésion à fond érythémateux vernissé Recouvert d’un enduit crémeux malodorant Limité par une bordure pustuleuse ou une collerette desquamative Les dermatophytoses inguino-crurale: Bordure érythémateuse bien limitée Prurit ,extension centrifuge à l’interrogatoire Tendance à la guérison centrale. 2) Psoriasis des plis: Plaque rouge vif, bien limitée, brillante, lisse, et peu ou pas squameuse. Atteinte des grands plis (inter-fessiers, inguinaux débordant sur la région génitale, sous mammaire, plus rarement poplités et axillaire) La dermatite séborrhéique Le parapsoriasis Evolution : Dermatite de contact Une lichénification  Une pigmentation post-inflammatoire  Une co-infection par d’autres bactéries, levures et dermatophytes. Arbre décisionnel Autres infections superficielle non folliculaire Panaris Impétigo Ecthyma (streptococcique – Gangrenosum) Abcès Cutanée Anite Streptococcique

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