Outil d’aide diagnostique en dermatologie

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Teignes du cuir chevelu

Teignes du cuir chevelu Infection des follicules pileux du cuir chevelu et de la peau environnante par des dermatophytes : champignons microscopiques  contagieuses responsables d’épidémies en milieu urbain, notamment scolaire Lésion élementaires : zones alopéciques squameuses avec cassure des cheveux  Germes incriminés : Dermatophytes : champignons filamenteux appartenant à trois genres : Épidermophyton Microsporum  Trichophyton Terrain : Enfant d’age scolaire (5-7ans)+++ Femme ++ Adulte + (teigne favique) Transmission par voie : Interhumaine : espèces anthropophiles (T. violaceum, T. soudane-nese, T. tonsurans…) ; Animale (mammifère) : espèces zoophiles (Microsporum canis, T. mentagrophytes) ; Transmission par animaux d’élevage ou de compagnie, Tellurique : espèces géophiles (M. gypseum…). Diagnostic clinique : Teignes Tondantes : Garçons (4-10 ans) On distingue 2 formes cliniques   TEIGNES MICROSPORIQUES Tondantes sèches à grandes plaques : TEIGNES TRICHOPHYTIQUES : Tondantes à petites plaques d’alopécie CLINIQUE : Agent responsable : Microsporum canis Plaques alopéciques squameuses de grande taille : 1 à 3 cm Uniques ou peu nombreuses Arrondies Aspect grisâtre Extension centrifuge Cheveux cassés à 5-10 mm Test de traction des cheveux (+) Lumière de Wood : jaune verdatre CLINIQUE : Agent responsable : Trichophyton anthropophiles (T. violaceum, T. soudanense, T. tonsurans, etc.). Petites plaques alopéciques : 0,5-2 cm Squameuses ou squamocrouteuses Parfois pustuleuses Forme irrégulière Aspect grisâtre Cheveux cassés à ras, englobés dans des squames ou croûtes. Test de traction des cheveux (+) Lumière de Wood : Négative Prélèvement mycologique : Clinique Examen microscopique : cheveux engainés de spores et infiltrés de quelques filaments : Cheveu exthotrix Prélèvement mycologique : Clinique Examen microscopique : cheveux engainés de spores et infiltrés de quelques filaments : Cheveu ecthotrix Compléter par une culture pour identifier l’agent causal Compléter par une culture pour identifier l’agent causal Diagnostic différentiel : les teignes trichophytiques -le favus toute affection inflammatoire du cuir chevelu. Diagnostic différentiel : les teignes microsporiques le favus toute affection inflammatoire du cuir chevelu. Évolution : Guérison spontanée à la puberté Associées à des localisations cutanées (dermatophytoses circinées). Evolution : -Guérison spontanée à la puberté FAVUS : Teigne Favique TEIGNE Suppurée : Kérion CLINIQUE : Agent responsable : Trichophyton schönleinii Plaques alopéciques arrondies Formation d’une petite croûte jaunâtre, friable, centrée par un cheveu : le « godet favique » (petite cupule) Perte des cheveux définitive CLINIQUE : Agent responsable : zoophiles (surtout T. mentagrophytes, T. verrucosum) ou telluriques (Microsporum gypseum), rarement anthropophiles Adulte : barbe Folliculite aiguë suppurée avec papules inflammatoires, pustuleuses, parfois verruqueuses Enfant : cuir chevelu Placards ronds Très inflammatoires Limités puis confluents de plusieurs centimètres de diamètre et volontiers surélevés Prurigineux Pustuleux issue de pus jaunâtre BIOLOGIE : Lumière de Wood : Fluorescence vert foncée Examen microscopique : les godets sont constitués par un peloton de filaments mycéliens BIOLOGIE : Examen microscopique : parasitisme à la fois endo- et ectothrix Diagnostic différentiel : Pelade Psoriasis Lupus Diagnostic différentiel : les teignes trichophytiques le favus toute affection inflammatoire du cuir chevelu. infection bactérienne folliculite bactérienne Evolution : Évolution cicatricielle (alopécie définitive) Risque de dégénérescence maligne : carcinome spinocellulaire après 20-30 ans d’évolution S’associe des godets cutanés et des onyxis des mains Evolution : Spontanément régressive en quelques semaines ou quelques mois Adénopathies satellites douloureuses peuvent apparaître, Arbre décisionnel Autres Mycoses Dermatophytoses de la peau glabre Dermatophytoses unguéales Candidoses Folliculites à Malassezia Dermatite séborrhéique :

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Pityriasis rosé de Gilbert 

Pityriasis rosé de Gibert : Dermatose bénigne aiguë fréquente spontanément résolutive. Germes incriminés : La réactivation de l’ HHV7  et/ou de l’HHV6  Terrain : Survient entre 10-35 ans +++ (incidence maximale pendant l’adolescence) Maladie rare chez les nourrissons, dans la petite enfance ou chez les personnes âgées  Femmes > Homme Facteurs favorisants : Terrain Atopique Diagnostic clinique : Lésion élémentaire : Médaillon; maculo-papule de grande taille (2 à 10 cm), ovalaire, bien limitée, de couleur chamois clair Bordure rose vif Centre : clair ou brunâtre Croissance centrifuge et lente de la lésion initiale Efflorescence de lésions comparables mais de tailles plus petites avec une desquamation fine Maculo-papules érythémateuses non squameuses de petites tailles   Topographie : Dissémination à l’ensemble du tronc ++ Atteinte du cou, La partie proximale des membres Respect de la face et des extrémités, selon les lignes de tension de la peau en  « arbre de Noël » ou en « baldaquin » (signe du baldaquin de Nicolas et Rousset) Signes associés : aucun (pas de fièvre, très peu de prurit) Formes atypiques Pityriasis rosé inversé . atteint les zones axillaires, inguinales et parfois le visage Variantes urticariennes à type d’érythème polymorphe, vésiculeuses, pustuleuses ou purpuriques Exceptionnellement, localisation des lésions au niveau : des doigts, du cuir chevelu, des paupières et du pénis Paraclinique : Le diagnostic est essentiellement clinique.Une histologie peut être nécessaire dans les formes atypiques. Diagnostic différentiel : Syphilis secondaire Primo infection VIH Eczéma nummulaire  Pityriasis lichénoïde chronique  Psoriasis en gouttes ou annulaire Dermatophytose Eruptions médicamenteuses : (IEC, métronidazole, isotrétinoïne, or, arsenic, bismuth, clonidine, oméprazole, kétotifène, D-pénicillamine, étanercerpt, adalimumab), Evolution : Disparition spontanée de l’éruption typique en 6-8 semaines  Des lésions peuvent persister exceptionnellement pendant 3-5 mois  Traitement : L’abstention thérapeutique est souhaitable Maladie spontanément résolutive.– Rassurer le patient – Prescrire un émollient ou un corticoïde local en cas de prurit Autres Dermatoses Virales Papillomes viraux HSV1 – HSV2 Varicelle-Zona Acrodermatite papuleuse infantile (syndrome de Gianotti-Crosti) Le syndrome de Coxsackie Poxvirus: Molluscum contagiosums Orf

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ORF

ORF ou Ecthyma Contagiusum Dermatose pustuleuse contagieuse. Décrite comme zoonose Petite papule solitaire, ferme, rouge-bleu Germes incriminés : Causé par un parapoxvirus à ADN Terrain : Maladie professionnelle chez les “populations à risque” telles que les bergers, les tondeurs de moutons (souvent rencontré au cours de la fête du mouton), les bouchers et les vétérinaires. Transmission par : Inoculation directe à partir de lésions infectées Contact direct avec des objets contaminés Diagnostic clinique : Nodule avec une coloration rouge centrale Un anneau blanc bleuté au milieu et un halo périphérique érythémateux ou violacé Unilatérale La papule devient une ampoule ou une pustule hémorragique à sommet plat, qui se recouvre ensuite d’une croûte sur son centre déprimé. Topographie : la main ou l’avant-bras. Plus rarement, des lésions peuvent apparaître sur le visage et les régions périanales Signes associés : Une lymphangite, une lymphadénite et une légère fièvre. Le diagnostic de l’orf peut être confirmé par immunocytochimie ou par PCR   Diagnostic différentiel : Granulome pyogène Kératoacanthome. Pyodermite Evolution : La lésion principale disparaît sans cicatrice en 3 semaines Risque de déformation digitale . Traitement : Le cidofovir topique à 1 % a été utilisé avec succès chez quelques patients Cryothèrapie peut être utilisée également Prévention et conseils : Les personnes qui manipulent des animaux infectés doivent être informées au préalable des précautions à prendre : Porter des gants et porter des vêtements de travail et d’autres équipements de protection individuelle distincts. Les tondeuses, les dispositifs de marquage des oreilles (encoches) et autres équipements similaires doivent toujours être nettoyés et désinfectés après chaque utilisation. Autres Dermatoses Virales Papillomes viraux HSV1 – HSV2 Varicelle-Zona Acrodermatite papuleuse infantile (syndrome de Gianotti-Crosti) Le syndrome de Coxsackie Poxvirus: Molluscum contagiosums Pytiriasis rosé de gilbert

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Poxvirus: Molluscum contagiosums

Poxvirus: Molluscum contagiosum Infection cutanée virale bénigne de la peau Très contagieuse Germes incriminés : Virus à ADN du groupe des poxvirus : 1 et 2 Terrain : Les enfants de 1 à 10 ans.  Adultes sexuellement actifs Patients immunodéprimés (VIH) Transmission par : Transmission directe  Contact direct avec la peau infectée  (rapport sexuels par ex) Contact direct avec des vecteurs passifs contaminés (sous-vêtements, serviettes, linge de toilette, rasoirs, électrolyse, matériel de tatouage, etc.) Autocontamination Transmission verticale mère-enfant  In utero ou par contact avec la filière vaginale infectée Facteurs favorisants : Déficit immunitaire congénital ou acquis Terrain Atopique Diagnostic clinique : Lésion élémentaire : Papules hémisphériques (1 à 5 mm) de diamètre ou Nodules (6-10 mm ) de diamètre. Aspect perlé et brillant à surface translucide ou rosée Ombilication centrale Uniques ou multiples (< 30 habituellement)  Topographie :  (peau +++) . de façon classique : face, membres, région ano-génitale  . chez l’enfant : lésions diffuses affectant la face, le tronc, les membres et les organes génitaux  . chez les adultes jeunes : lésions génitales ++, lésions buccales et péribuccales (patients immunodéprimés ++) Diagnostic différentiel : Verrues Granulome pyogénique Granulome annulaire papuleux Kyste d’inclusion épidermique Tumeurs des annexes Carcinome basocellulaire Mélanome amélanique Evolution : Évaluer la gravité des lésions : Prurit important ? Dermatite associée ? Lésions douloureuses ? Gêne esthétique ? Risque d’impétigo? Risque de dissémination important ? Si oui. : Traitement PHYSIQUE Curetage++ : technique de choix. Il s’agit du raclage des lésions avec une curette Cryothérapie par azote liquide. Electrocoagulation Laser CO2 Guérison spontanée Si non : Abstention thérapeutique Les conseils Informer et rassurer les parents de l’aspect bénin de la maladie et de son évolution le plus souvent favorable sans traitement. Ne pas toucher ou gratter les lésions. Risque d’auto-inoculation ou de transmission du virus. Couvrir les lésions à l’aide d’un vêtement ou d’un pansement. Ne pas échanger d’affaires personnelles (drap de bain, vêtement…) Eviter les contacts rapprochés (bains, piscine, sport de contact…) Demander aux parents de rechercher d’autres lésions sur d’autres zones du corps ou chez les frères et sœurs. Ne pas appliquer de dermocorticoïdes (risque de favoriser la dissémination). Autres Dermatoses Virales Papillomes viraux HSV1 – HSV2 Varicelle-Zona Acrodermatite papuleuse infantile (syndrome de Gianotti-Crosti) Le syndrome de Coxsackie orf Pytiriasis rosé de gilbert

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Le syndrome de Coxsackie ou Maladie «Pieds-Mains-Bouche »

Le syndrome de Coxsackie ou Maladie «Pieds-Mains-Bouche » Définition : éruption vésiculeuse touchant le plus souvent l’ensemble pieds-mains-bouche. Maladie très contagieuse Germe impliqué : Coxsackie virus A16 : famille des Entérovirus Terrain : Nourrissons et enfants <10 ans , possible chez l’adulte Transmission : Par contact direct avec les sécrétions oropharyngées et nasales (transmission aérienne par éternuement, toux…) Les selles (transmission manuportée) Les lésions elles mêmes. Ou contact indirect via des surfaces ou des objets contaminés Facteurs favorisants : Déficit immunitaire Terrain Atopique Diagnostic clinique : Début : fièvre inférieure à 39°C +/- céphalée, douleurs abdominales, diarrhées, perte d’appétit… 2 à 5 jours plus tard : Petites macules rouges de formes ovalaires – vésicules remplies d’un liquide clair qui se trouble Disposées horizontalement entourées d’un liseré́ érythémateux Topographie : paume des mains, doigts, plante des pieds, et bouche (intérieur des joues, lèvres et langue) Absence de prurit Les lésions buccales douloureuses difficultés pour boire et pour s’alimenter. Paraclinique : le diagnostic peut être confirmé par culture cellulaire du virus ou PCR à partir de prélèvements de vésicules, de sécrétions oropharyngées, de selles et parfois de sang ou de liquide céphalo-rachidien Diagnostic différentiel : Varicelle Aphte Maladie de kawasaki Impétigo ++ Stomatite herpétique, Dyshidrose palmo-plantaire Syphilis secondaire chez l’adulte Evolution : Évoluant vers la guérison en 1 ou 2 semaines. Complications, neurologiques et cardio-pulmonaires sont possibles Traitement : Traitement symptomatique : Antalgique/Antipyrétique : paracétamol ; Antiseptique pour lésions cutanées : Chlorhexidine ; Produits contre les aphtes si lésions buccales douloureuses ; Mesures de réhydratation (solution de réhydratation orale si diarrhées associées) Conseils : Règles d’hygiènes (lavage des mains, couvrir la bouche si toux ou éternuement, laver les objets ou les surfaces souillées….) ; Pas d’aspirine, ni d’AINS ; Ne pas toucher, percer ou gratter les lésions ; Eviction scolaire non obligatoire ; Prévenir les collectivités ; Si lésions buccales douloureuses : éviter plats trop chauds et trop épicés ; Eviter boissons acides; Privilégier aliments liquides frais ; Paracétamol 30 min avant repas (dose poids). Autres Dermatoses Virales Papillomes viraux HSV1 – HSV2 Varicelle-Zona Acrodermatite papuleuse infantile (syndrome de Gianotti-Crosti) Poxvirus: Molluscum contagiosums orf Pytiriasis rosé de gilbert

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Acrodermatite papuleuse infantile

Acrodermatite papuleuse infantile (syndrome de Gianotti-Crosti) Dermatose virale bégnine la lésion élémentaire est une papule plane, érythémateuse et papulovésiculeuse Évolue par  épidémies hivernales et printanières ou de façon sporadique. Germe impliqué : Le virus B des hépatites, virus de la famille des Herpes viridae  D’autres virus ont été suspectés : cytomégalovirus, HHV6, virus d’Epstein-Barr Terrain : Les enfants de 1 à 6 ans.  Diagnostic clinique : Apparition brutale de l’éruption sans prodromes . Papules érythémateuses, monomorphes, bilatérales et symétriques Couleur chair ou rosée Topographie : la face d’extension des membres, des fesses, de la face et du cou avec respect habituel du tronc est très caractéristique. Les signes d’accompagnement qui sont inconstants : hépatosplénomégalie, fièvre, arthralgies,adénopathies, lymphocytose. Diagnostic différentiel : Prurigo strophulus Pityriasis lichénoïde Purpura rhumatoïde Érythème polymorphe, Lichen Xanthomes éruptifs, Syphilis secondaire et granulome annulaire disséminé chez l’adulte. Evolution : Persistance des lésions plusieurs semaines Disparition sous traitement sans desquamation Traitement et Prévention Il n’y a pas de traitement spécifique, ni local, ni général. Aucun isolement n’est recommandé. Autres Dermatoses Virales Papillomes viraux HSV1 – HSV2 Varicelle-Zona Le syndrome de Coxsackie Poxvirus: Molluscum contagiosums orf Pytiriasis rosé de gilbert

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Varicelle-Zona

Varicelle-Zona Infection à VZV ( virus de la varicelle et du zona) : groupe des Herpesviridae Varicelle (primo-infection); bénigne chez l’enfant mais risque de complications Zona : ganglioradiculite postérieure aiguë dû à la à la réacti-vation du VZV. Épidémie : fin hiver, début printemps La primo-infection : la varicelle — > une éruption vésiculeuse diffuse fébrile Germes incriminés : Virus Varicelle-Zona, virus appartenant au groupe des Herpesviridae Transmission : strictement interhumaine Contamination respiratoire +++ Contact direct avec les vésicules Passage transplacentaire Dissémination hématogène Diagnostic clinique : Varicelle Zona Terrain Enfant et jeune adulte Adulte , 50 ans . Rare : jeune enfant Facteurs de risque : Âge : nourrisson < 1 an, adulte, femme enceinte ; Épidémie familiale ; Poussée d’eczéma préexistante, corticothérapie ; Immunodéprimé. Hémopathies malignes ; cancers ; Déficits immunitaires : VIH ; Traitements immunosuppresseurs ; Corticothérapie au long cours ; Topographie : Tout le corps : diffuse ; Au tronc et muqueuses, puis généralisation aux membres ; Mains et pieds épargnés ; Localisée ; N’importe quel territoire sensitif cutanéo-muqueux (dermatome). Distribution radiculaire (métamérique : D5 à D12) Unilatérale, en hémiceinture ± étendue dans les formes graves Lèsion élementaire Lésions d’âge différentes : EXANTHÈME caractéristique Petites macules érythémateuses de (2-4 mm) ; Vésicules remplies de liquide clair puis Trouble en « goutte de rosée » ; Vésicule s’ombilique ; Asséchement/encroûtement (J10) ; Cicatrice hypopigmentée ou hyperpigmentée ; Placard érythémateux œdémateux vésicules en bouquet : à contenu liquidien clair puis trouble Dessèchement croûtes/érosions 10 jourscicatrisation ± cicatrices atrophiques, hypo/hyperchromiques) Signes associés -Fièvre, céphalées, fatigue -Prurit important -Énanthème buccal érosif -micro polyadénopathies Douleurs radiculaires intenses unilatéral Syndrome infectieux discret (38 à 38,5 °C). Adénopathie satellite. Examens complémentaires Le diagnostic de varicelle typique est avant tout clinique. Les examens seront réalisés uniquement pour les formes sévères/compliquées. mis en évidence par culture cellulaire ou par détection de l’ADN viral par méthode d’hybridation in situ ou PCR. – IgM spécifiques sériques (phase aigüe). Diagnostic différentiel -Prurigo strophulus vésiculobulleux -Pytiriasis lychénoide Érysipèle de la face : zona ophtalmique et de la face Impétigo primitif (si impétiginisation secondaire surajoutée). Infection à HSV (Zona peu étendu). Eczéma (zona pauci-vésiculeux peu douloureux ou pré-éruptif). Complications -Surinfection bactérienne secondaire : placards croûteux, méllicériques -Épidermolyse staphylococcique (ou syndrome SSSS, Staphylococcal Scalded Skin Syndrome) : éruption scarlatiniforme puis desquamative -Neurologiques . Crises fébriles . Cérébellite ++, névrite, encéphalite, thrombose vasculaire cérébrale -Syndrome de Reye -Respiratoire : Poumon varicelleux -Hématologique : Purpura thrombopénique post-éruptif -Hépatique : Hépatite aigüe -Immunodéprimé : aspect ulcérohémorragique et nécrotique -Algies post zostériennes -Surinfection bactérienne -Neurologique : Déficit moteur : paralysie faciale La méningite lymphocytaire est fréquente, les polyradiculonévrites, les myélites et les encéphalites sont exceptionnelles. Formes Cliniques du zona : ZONA INTERCOSTAL OU DORSOLOMBAIRE ZONA OPHTALMIQUE ZONA DE L’IMMUNODÉPRIMÉ – Douleurs hémithoraciques -A types de brûlures et hyperesthésies associées à un syndrome prodromique -Adénopathies homolatérales axillaires. -Évolution favorable -Territoire du nerf ophtalmique, branche du trijumeau (V) -Céphalées fronto-orbitaires violentes -Complications oculaires Aspect ulcérohémorragique et nécrotique associé à des manifestations systémiques Lésions vésiculaires de localisation intercostal suivant le dermatome T3-T4 Lésions vésiculaires enracinées sur une plaque érythémateuse recouvrant la première branche du nerf trijumeau -Placard érythémateux associé à des vésicules regroupés en bouquet enracinées suivant le dermatome C5-C6 (disposition zostérienne) -Coexistence d’éléments d’âge différent Arbre décisionnel Autres Dermatoses Virales Papillomes Viraux HSV1 – HSV 2 Acrodermatite papuleuse infantile (syndrome de Gianotti-Crosti) Le syndrome de Coxsackie Poxvirus: Molluscum contagiosums orf Pytiriasis rosé de gilbert

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Herpès

Herpès simples type 1 et 2 Infection virale fréquente et le plus souvent bénigne Appartenant à la famille des Herpesviridae Virus dermo-neurotropes. HSV-1 : majoritairement responsable des infections de la partie supérieure du corps (herpès orofacial, oculaire, cérébrale) HSV-2 : les parties inférieures du corps (herpès génital, anal, péri-anal et herpès néonatal). Vésicule intra-épithéliale regroupées en bouquet Germe impliqué : Le virus responsable est l’herpes simplex virus, virus à ADN dont il existe deux types, HSV-1 et HSV-2, Facteurs de risque : Stress, Fièvre, Infections intercurrentes, Exposition au soleil, Cycles menstruels, Traumatisme local et un état d’immunosuppression (infection par le VIH) Antécédents d’IST Précocité du premier rapport Partenaires multiples Transmission : la transmission est interhumaine par contact direct : Muqueux Cutanéomuqueux : lésions cutanées d’un patient symptomatique ou asymptomatique excrétant le virus Rapports sexuels non protégés Transmission materno-fœtale (3 modes de contamination) : In utero (voie transplacentaire) Accouchement (passage dans la filière génitale contaminante) Période post natale (mère ou autre membre de l’entourage contaminant) Transmission indirecte : rare Diagnostic clinique : Lésion élémentaire : vésicule à contenu trouble et à pourtour inflammatoire. Unique (±) ou multiples (+++) Confluentes et regroupées en «bouquet». Évoluant vers des érosions arrondies ou ovalaires post-vésiculeuses (érosions « post- bouquet » Contours polycyclique, recouvertes de croûtes. Topographie : la région orofaciale et les organes génitaux. Possibilité de récurrence Gingivostomatite Herpétique aigue : (HSV1) Primo-infection herpétique génitale (HSV2 ) Terrain -Petit enfant (6 mois à 3 ans) – Femme et homme Siège Atteintes péribuccales et intra buccales Génitale Aspect Clinique -Enanthème buccal œdémateux avec vésicules en bouquet péri-buccales -Érosions grisâtres confluentes avec ulcérations multiples tuméfiées, saignantes à bords «polycycliques», inflammatoires -Couvertes d’un enduit blanchâtre F : Vulvo-vaginite aiguë : Érosions arrondies Polycycliques Muqueuse tuméfiée H : Moins intense ➔ Vésicules en bouquet ou érosions polycycliques du gland, du prépuce Signes associés Tableau pseudo-grippal : myalgies, fièvre 39°. Dysphagie +++, alimentation impossible (signe de gravité), haleine fétide. Hypersialorrhée Adénopathies cervicales ou sous-mandibulaires inflammatoires sensibles. Fièvre +/- malaise général +/- céphalées Douleurs génitales et paresthésies Adénopathies inguinales sensibles Vésicules herpétiques cutanées extra-vulvaires (pubis, siège, racine des membres inférieurs) Rétention aiguë d’urine Evolution Favorable en 10 à 15 jours. Extension vers l’anus Cicatrisation en 2-3 semaines Examens complémentaires Si nouveau-né, grossesse, immunodépression, enfant avec eczéma ou dermatite atopique car risque de Kaposi Juliusberg (voir photothèque) Prélèvement pour examen direct (cytodiagnostic de Tzanck), culture et PCR (ou sérologie pour séroconversion) Avis spécialiste : OUI si récurrences multiples (> 6/an) IDEM + Bilan des infections sexuellement transmissibles systématique (VIH, Syphilis, VHB et VHC +/- PCR Chlamydiae et Gonocoque) Diagnostic différentiel Érythème polymorphe Syndrome de Stevens-Johnson Aphtose buccale Stomatite virale non-herpétique : herpangine (virus coxsackie) ou candidosique Primo-infection VIH Impétigo Zona -Vulvo-vaginite infectieuse non-herpétique. -Vulvite caustique/traumatique -primo infection VIH -syphilis primaire Reccurences: surviennet au même endroit (voir facteur de risque favorisants) Herpès labial : ou bouton de fièvre -Prodromes : brûlures, picotements, douleurs, rougeur -Macule érythémateuse, vésiculeuses disposées en bouquet -Dessèchement—croûte en 48h -Guérison en 1 semaine Bouquet de vésicules, d’érosions ou de croûtes Pas de signes généraux et adénopathie satellite inconstante Guérison en 1 semaine Complications Déshydratation : Surinfection bactérienne Atteinte neurologique : méningo-encéphalite Syndrome de Kaposi-Juliusberg : éruption vésiculeuse groupée s’étend à tout le corps. L’éruption est associée à une fièvre, une fatigue et des complications viscérales. Survient essentiellement sur une dermatose pré existante : Dermatite atopique Érythème polymorphe Femme enceinte : Risque d’hépatite et encéphalite en cas de primo-infection uniquement Fœtus et Nouveau-né : In utero : risque de MFIU, RCIU, atteintes oculaires, neurologiques, cardiaques Herpès néonatal : 3 formes (cutanéo-muqueuse / neurologique / systémique) Immunodéprimé : Lésions cutanéomuqueuses étendues, ulcérées nécrotiques, persistantes. Possible généralisation des lésions cutanées et atteinte viscérale -Rétention aigue d’urine Arbre décisionnel Autres Dermatoses Virales Papillomes Viraux Varicelle-Zona Acrodermatite papuleuse infantile (syndrome de Gianotti-Crosti) Le syndrome de Coxsackie Poxvirus: Molluscum contagiosums orf Pytiriasis rosé de gilbert

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Papillomes viraux

Papillomes viraux Dermatose virale fréquentes, contagieuses et souvent localisées au niveau des mains et des pieds. Lésions épithéliales bénignes cutanées (verrues) ou anogénitales (condylomes) Germes incriminés : Papillomavirus humains (HPV : Human PapillomaVirus) Facteurs de risque : Contexte professionnel favorisant : bouchers, vétérinaires, abattoirs, poissonniers Immunodéprimés : greffés d’organe, VIH Terrain : Les enfants scolarisés et les adultes jeunes pic de fréquence entre 10 et 14 ans. Transmission : Verrues cutanées , vulgaires. Les microtraumatismes cutanés ou abrasion (rupture de la barrière épithéliale) : plaies, gerçures, crevasses Sexuelle Les milieux humides : bain, transpiration excessive des pieds… La transmission périnatale (ou verticale) : in utero ou au cours de l’accouchement Transmission directe après contact avec les lésions d’une autre personne ou par auto-inoculation lors de grattage par exemple. Transmission indirecte par l’intermédiaire de surfaces (piscine, douche…) ou d’objets contaminés. De plus, la peau ramollie (lors de bain chaud), sèche ou lésée favorise la pénétration du virus. Diagnostic clinique : Il existe plusieurs types de verrues qui diffèrent par leur aspect, leur localisation et le génotype du HPV responsable de l’infection cutanée. Le diagnostic se fait par examen clinique de(s) lésion(s). En général les lésions sont facilement identifiables et ne nécessitent pas d’examens complémentaires. La biopsie est indiquée seulement en cas de doute sur le diagnostic ou en cas de persistance des lésions Aspect dermoscopique : Verrue palmo plantaire Points noirâtres avec une distribution irrégulière à la surface de la verrue, représentant des capillaires dilatés et thrombosés. Une surface hyperkératosique ou papillomateuse peut être observée. Types LOCALISATION DIAGNOSTIC CLINIQUE EVOLUTION DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL : Verrues Plantaires Les zones d’appui (talon, tête des métatarsiens, orteil et avant-pied). 1-Myrmécie (HPV1) : la plus fréquente – Verrue endophytique : – Profonde, douloureuse à la pression – Unique ou multiples – Lésion discoïde, circonscrite par un épais anneau kératosique recouvrant partiellement la région centrale – Surface kératosique papillomateuse, piquetée de points noirâtres (microhémorragies) – Non douloureuses – Superficielles – Très variable -Régression spontanée sur 6 mois -Callosité plantaire douloureuse -Cicatrice fibreuse -Granulome à corps étranger -Durillon -Carcinome verruqueux -Kératolyse ponctuée -Kératodermie circonscrite Verrues en mosaïque (HPV2) : moins fréqeuntes -Multiples -Confluentes en plaques kératosiques (aspect de mosaïque) -Aspect hyperkératosique+ microhémorragies – Régression spontanée précoce chez l’enfant Verrues vulgaires des mains (HPV-2) -Face dorsale des mains et des doigts, rarement palmaire -Péri et sous unguéale -Autres : visage et cuir chevelu, cou et barbe -Lésion exophytique arrondie -Quelques millimètres de diamètre -Nombre variable, unique ou multiple -Indolore -En relief -Surface rugueuse hyperkératosique -Régression spontanée possible -Maladie de Bowen digitale -Tuberculose verruqueuse -Angiofibrome périunguéal de la sclérose tubéreuse -Exostose -Tumeur sous-unguéale -Kératoacanthome Filiformes -Petites excroissances étroites, allongées -Aspect pendulaire, digitiforme – Molluscum pendullum Verrues planes communes (HPV3) : plus rare Visage (front, joue, nez, zone péribuccale), sur le dos des mains et des doigts, sur les bras, genoux et faces antérieures des jambes -Petites papules rondes -Jaunes ou chamois -Multiples -À surface lisse ou finement mamelonnée -Linéaire ou en nappes confluentes -Persistent des mois ou des années involution possible -Régressent habituellement en moins de 2 ans. Condylomes acuminés : Transmission Sexuelle : au début de l’activité sexuelle et le plus souvent totalement asymptomatique. Cette infection est principalement une IST Lésions exophytiques bénignes, de nombre variable Couleur variable : du brun au blanc Aspect : « crêtes de coq » Régressent spontanément le plus souvent Topographie : La vulve chez la femme Condylomes plans : Macules isolées ou en nappes Couleur rosée Topographie : face interne du prépuce et sillon balano préputial chez l’homme. Traitement : Abstention thérapeutique (pas de traitement spécifique) ; OU Application locale de kératolytique (ex. acide salicylique) : traitement simple et non douloureux. Nombreuses spécialités disponibles sans ordonnance ; OU Cryothérapie, électrocoagulation, laser, curetage… Condylomes :  tt specifique + mesures associes MESURES ASSOCIES Examen systématique du partenaire Recherche une autre 1ST Port de préservatifs pendant le traitement Conseils : Ne pas toucher, gratter, mordiller les verrues. Bien se laver les mains si contact avec les lésions. Ne pas échanger le linge de toilette. Ne pas échanger chaussettes, chaussure si verrue plantaire. Ne pas marcher pieds nus. Ne pas utiliser une lime à ongles ou une pierre ponce ayant servi pour des verrues sur une autre partie du corps. Rappeler que la guérison peut être longue. Contre la propagation : application de vernis sur les verrues les jours de piscine / de sport pieds nus, mesures d’hygiène familiale simples Contre le risque oncogène : photoprotection, auto-dépistage et suivi rapproché, en particulier chez l’immunodéprimé Autres Dermatoses Virales HSV1 – HSV2 Varicelle-Zona Acrodermatite papuleuse infantile (syndrome de Gianotti-Crosti) Le syndrome de Coxsackie Poxvirus: Molluscum contagiosums orf Pytiriasis rosé de gilbert

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Tuberculose

Tuberculose Dermatose infectieuse endémo-épidémique  Grand polymorphisme clinique avec inflammation granulomateuse cutannée Maroc : Pays à forte endémicité tuberculeuse Germes incriminés : L’agent responsable de la tuberculosea cutanée est Mycobacterium tuberculosis , encore appelé bacille de Koch (BK). Facteurs de risque : Âge avancé Dénutrition  Conditions socio-économiques défavorables (pauvreté, précarité, milieu carcéral) Émigration (provenance d’une zone de forte endémie) Immunodépression acquise Notion de contage Terrain : Adulte jeune Transmission : La transmission est interhumaine par voie aérienne à partir d’une personne excréteur de BK Diagnostic clinique : Gommes , scrofulodermes +++ Formes cliniques : SCROFULODERMES GOMMES Inoculation Contigüité d’un foyer tuberculeux : ostéoarticulaire, osseux, épididymaire -Dissémination hématogène à partir d’un foyer pulmonaire ou viscéral Image Lésion Nodules fermes sous-cutanés non inflammatoires Ramollissement—abcès fluctuants indolores Fistulisation—ulcération déprimée violacée Cicatrisation—lésion atrophique et pigmentée Nodosités dermo-hypodermiques Bien limitées, non inflammatoires Non douloureuses S’ulcèrent Localisation – tronc,cou et pied -MI, tronc Signes généraux – AEG IDR , BAAR + – Histologie -Granulome tuberculoïde fait d’un amas de cellules épithélioides et de cellules géantes de Langhans entourées de cellules mononuclées. -Nécrose caséeuse centrale -Granulome tuberculoïde profond avec nécrose caséeuse centrale Diagnostic différentiel Actinomycose Mycose profonde Lésions hidradénite suppurée Ulcérations d’origine tumorale : Lymphome, leucémides Syphilis tertiaire Mycoses profondes : chromomycoses, sporotrichoses ou actinomycose Hidradénite suppurée CHANCRE TUBERCULEUX LUPUS VULGAIRE TUBERCULOSE VERRUQEUSE TUBERCULOSE PÉRI ORIFICIELLE Inoculation Cutanée Réactivation cutanée d’une TBK latente Réinfection exogène Auto-inoculation Incubation 1-3 s Lésion – Ulcération indolore – Nodule érythémateux violine ferme Chancre tuberculeux avec adénopathie satellite -Unique++ -Lupome, lésion molle de petite taille -Brun jaunâtre à la vitropression (lupoïde) -Papule cornée Indolore -Surface : verruqueuse, kératosique -Entourée d’une aréole inflammatoire -brun jaunâtre à la vitropression(lupoide) -Lésions ulcérées à bords irréguliers -Fond purulent -Douloureuses Localisation -MI, face, muqueuse orogénitale – Visage : nez et joues – Tronc -Extrémités : Dos des mains, MI et aux fesses -Bouche et langue Signes généraux -Lymphangite -Polyadénopathies satellites Aucun Lymphangite Adp – Adp locorégionales inflammatoires Évolution -Guérit spontanément -Peut se compliquer : d’un lupus tuberculeux, érythème noueux – Lentement évolutive – Affaissement central avec croûte, périphérie érythématoviolacée – Risque de survenue de carcinome épidermoïde et spinocellulaire Lente avec extension progressive : Atrophie centrale Ne cicatrise pas IDR – + +++ – Histologie Infiltrat polymorphe non spécifique – Hyperkératose Acanthose Papillomateuse Diagnostic différentiel Furoncle Ecthyma Leishmaniose croûteuse au stade initial Ulcération non spécifique : infections à pyogènes, leishmaniose, mycobactériose atypique Sarcoidose Leishmaniose lupoïde Lèpre Mycose profonde Syphilis tertiaire Carcinome cutané Verrues vulgaires Mycobactéries atypiques Mycose Leishmaniose Pyodermite verruqueuse Chancre mou Chancre syphylitique Carcinome épidermoide MILIAIRE CUTANÉE TUBERCULIDES PAPULONÉCROTIQUES ERYTHÈME INDURÉ DE BAZIN Inoculation Hématogène (pulmonaire+++) Lésion – Petites papules diffuses érythématoviolines, pustuleuses, purpuronécrotiques ou lichénoides -Papules érythémateuses, dures, infiltrées -Papulopustules -Recouvertes de croûtes—cicatrice déprimée -Nodules inflammatoires fermes mal limités, indurés -Douloureux Localisation Diffuse – Siège extension : des membres, aux faces dorsales des doigts et des orteils, aux fesses, aux régions lombaires MI : face postèrieur des jambes Signes généraux -État général altéré -Fièvre -Asthénie -Fièvre Évolution – Fatale – Pronostic vital Par poussées -Ulcération ou -Guérison possible avec hyperpigmentation IDR – + + Diagnostic différentiel -Acné nécrotique -Parapsoriasis -Lupus miliaire -Syphilides nécrotiques -Érythème noueux – sarcoidose -Wegener -Déficit en alpha-1 antitrypsine Traitement : -identique à celui de la tuberculose pulmonaire -fait appel à l’association de trois ou quatre antituberculeux. -Il comporte une période initiale de deux mois (phase d’induction) -deuxième période (phase d’entretien) où deux antibacillaires sont prescrits pendant quatre mois ou plus. Surveillance : -Evaluer l’évolution clinique des lésions cutanées et déceler les effets indésirables. -Un bilan hépatique et rénal, une numération formule sanguine et dosage régulier de l’uricémie sont de rigueur. Dépistage et prévention : -La prévention primaire de la tuberculose cutanée fait appel à la vaccination par le BCG  -La prophylaxie secondaire implique le traitement du cas par un protocole bien conduit et complet  Autres Dermatoses Bactériennes Panaris Impétigo Ecthyma (streptococcique – Gangrenosum) Erythrasma Abcès Cutanée Anite Streptococcique Furoncles Folliculites Erysipèle Dermohypodermite bactérienne nécrosante Ricketssiose Borréliose

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