Ricketssiose
Fièvre boutonneuse méditerranéenne
Infection bactérienne, Zoonose
Polymorphes
Éruption cutannée érythémateuse maculopapuleuse et ecarre d’inoculation (tâche noire)


Germes incriminés :
Due aux bactéries intracellulaires de la familleRickettsia conorii
Facteurs de risque :
Immunodéprimés, sujets âgés, diabète, hépatopathie, déficit en glucose-6-phosphatase-déshydrogénase, retard de traitement ou antibiothérapie non adaptée
Transmission :
Transmise par une piqûre de la tique brune du chien,Rhipicephalus sanguineus .
La transmission se fait par les sécrétions salivaires de la tique.
La transmission à l’homme se fait par voie cutanée ou conjonctivale, par l’intermédiaire d’arthropodes infectés qui constituent le vecteur.
Diagnostic clinique :
Incubation : après piqûre de tique est en moyenne de 7 jours.
La présentation clinique typique associe une tache noire correspondant à la piqure de la tique, une éruption cutanée maculeuse disséminée .
Tâche noire :circonscrite entourée d’un halo érythémateux , crouteuse
Non douloureuse, rarement pétéchiale, vésiculeuse ou purpurique
Exanthème carcatéristique diffus (2 à 4 jours après la fièvre) : Rash Maculo papuleux avec atteinte Palmo Plantaire
Signes associés : syndrome fébrile (après 1 semaine d’incubation) fièvre , céphalées , myalgies, artgralgies , adénopathies cervicales
Topographie :
Recherche dans les zones mal visibles comme :
Rash :
Paumes et plantes des pieds
tronc
Le cuir chevelu,
Tâche noire :
Les aisselles,
Le pli de l’aine
Le scrotum
Région rétro-auriculaire
Examens Paracliniques :
Sérologie: positive à distance du début des symptômes . Le taux de positivité est de 50 % à J7, 70 % à J10, 100 % à J15.
En cas de négativité : répéter la sérologie 3 semaines plus tard.
PCR Rickettsia : sur biopsie cutanée ou sur écouvillon de l’escarre d’inoculation.
L’analyse en Western-blotserait plus précoce et plus spécifique.
Dianostic différentiel :
Évolution :
Topographie : extension centrifuge
Favorable
Guérit spontanément en 10 a 20 jours
Signes de gravités :
Eruption purpurique
Atteinte polyviscérale
Manifestations neurologiques (syndrome confusionnel, comitialité, signes méningés, atteinte du nerf acoustique, du nerf optique)
Cardiaques (myocardite)
Digestives (hépatite, ulcérations muqueuses)
Hématologiques (thrombocytopénie)
Rénales.
La forme maligne comporte une atteinte poly- viscérale avec coma, détresse respiratoire et insuffisance rénale.
Traitement :
Chez l’adulte ; la doxycycline: 200 mg/j
4 mg/kg/j chez l’enfant, pour une durée de 7 jours.
Chez l’enfant de moins de 8 ans et la femme enceinte, les macrolides (azithromycine 10 mg/kg/j pendant 3 jours) sont recommandés.
Prévention :
voir celle de la borréliose