Pityriasis rosé de Gibert :
Dermatose bénigne aiguë fréquente spontanément résolutive.
Germes incriminés :
La réactivation de l’ HHV7 et/ou de l’HHV6
Terrain :
Survient entre 10-35 ans +++ (incidence maximale pendant l’adolescence)
Maladie rare chez les nourrissons, dans la petite enfance ou chez les personnes âgées
Femmes > Homme
Facteurs favorisants :
Terrain Atopique
Diagnostic clinique :
Lésion élémentaire : Médaillon; maculo-papule de grande taille (2 à 10 cm), ovalaire, bien limitée, de couleur chamois clair
Bordure rose vif
Centre : clair ou brunâtre
Croissance centrifuge et lente de la lésion initiale
Efflorescence de lésions comparables mais de tailles plus petites avec une desquamation fine
Maculo-papules érythémateuses non squameuses de petites tailles
Topographie :
Dissémination à l’ensemble du tronc ++
Atteinte du cou,
La partie proximale des membres
Respect de la face et des extrémités, selon les lignes de tension de la peau en « arbre de Noël » ou en « baldaquin » (signe du baldaquin de Nicolas et Rousset)
Signes associés : aucun (pas de fièvre, très peu de prurit)
Formes atypiques
Pityriasis rosé inversé
. atteint les zones axillaires, inguinales et parfois le visage
Variantes urticariennes à type d’érythème polymorphe, vésiculeuses, pustuleuses ou purpuriques
Exceptionnellement, localisation des lésions au niveau : des doigts, du cuir chevelu, des paupières et du pénis
Paraclinique :
Le diagnostic est essentiellement clinique.
Une histologie peut être nécessaire dans les formes atypiques.
Diagnostic différentiel :
Syphilis secondaire
Primo infection VIH
Eczéma nummulaire
Pityriasis lichénoïde chronique
Psoriasis en gouttes ou annulaire
Dermatophytose
Eruptions médicamenteuses : (IEC, métronidazole, isotrétinoïne, or, arsenic, bismuth, clonidine, oméprazole, kétotifène, D-pénicillamine, étanercerpt, adalimumab),
Evolution :
Disparition spontanée de l’éruption typique en 6-8 semaines
Des lésions peuvent persister exceptionnellement pendant 3-5 mois
Traitement :
L’abstention thérapeutique est souhaitable
Maladie spontanément résolutive.
– Rassurer le patient
– Prescrire un émollient ou un corticoïde local en cas de prurit